ARTWORKS OF THE DEVIL

Welcome to artworks of the devil, l’univers des illustrations de pochettes de disques de hard et du heavy, du death, du black, du speed, du stoner, du truc-core, du sludge… Bref du merveilleux monde du métal.

Un univers où le bon gout, la grâce et l’élégance se tiennent par la main pour défendre de hautes valeurs morales, respectueuses de la famille, de la religion, de notre société qu’elle est bonne avec nous parce qu’on le vaut bien.

Suivez-moi sur le chemin chatoyant où cohabite paix, bonne humeur pour le plus grand plaisir des sens…

Fuc…king bullshit que tout ça ! Ici vous entrez à vos risques et périls, un monde immonde, un univers vert, une galaxie si… dérangée que les plus fragile d’entre vous n’en sortiront pas indemne. Du choquant, du vulgaire, de l’extrême mauvais goût bien au-delà de ce que vous pensiez être la limite.

Des épées, des body-buildés, des pin-up dégénérées, des chevaliers, des brushings, un endroit où même la mort s’invite. Un monde où la bienséance n’existe pas, où le blasphème est une religion et vice et versa. où le ridicule ne tue pas (quoique !), où le second degré et le premier cohabite sur une frontière un peu floue et complètement foutraque.

Bref, du beau, du moins beau, du autre et du carrément moche... This is Artworks of the Devil.

KILLER KHAN 1999 Kill Devil Hills


Alors, à la vision de cette pochette, on pourrait croire que cet album nous vient tout droit des glorieuse eighties, mais que nenni, c’est à l’orée de l’an 2000 que se situe cette magnifique perle, comme une prédiction de l’apocalypse à venir : le XXIe siècle t’arrachera les yeux si tu survis au bug de l’an 2000. A noter que le groupe a du subir les affres de la censure, puisqu’un voile blanc angélique a été jeté sur la nudité de cette femme au premier plan. Mais yeux eussent préférés ce voile pudique sur la totalité de la pochette.
Et puis Kill Devil Hills, ça veut dire quoi ? Tue la colline du diable ? Tue le diable de la colline (mais pourquoi diable y-en a-t-il un dans cette colline) ? Que de questions fascinantes me traversent l’esprit. C’est là le pouvoir de l’art.

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